L'humanité n'est pas partout, mais malheureusement, et même pour les plus mauvais, elle réside en chacun de nous. L'humanité, c'est aussi la conscience d'avoir commis des crimes, la conscience du mal que l'on fait potentiellement envers autrui, voir de celui qu'on se fait envers soi-même.
Beaucoup considèrent l'humanité comme dépendante de nombreux facteurs : c'est faux, elle est une et une seule, composée elle-même de nombreux éléments, tous humains et individus, de sensibilités et de buts différents dans l'existence ; pour le profit / l'existence de tous.
Une maine tendue, ce n'est pas l'humanité, c'est de la charité. L'humanité n'ayant que rarement besoin de prendre une main pour rendre une personne humaine ; nous le sommes tous, et de manière claire en respect, en raison, et en l'égalité. Que s'est-il donc passé dans le monde pour que l'on en vienne à parler de fraternité, inférieure à l'individualité et à l'amitié ?
Méconsidérée (par soi-même), l'humanité, parfois, s'efface ; et nous nous retrouvons tristes et seuls car n'étant plus l'amalgame d'un tout, du tout qu'elle représente. Perdre l'humanité, ce n'est pas perdre simplement une partie de soi-même, c'est le néant.
Il ne m'est nul question de mentir : aucune idée, dans mon esprit, de ce qui a pousser l'humanité à devoir créer des besoins sans but, en nous, comme celui d'exister, car nous sommes, et cela de toutes manières, humains, divisés par nos visions et nos idéaux, mais pas par notre grandeur : l'humain tend parfois la main à l'autre humain, mais l'humanité n'a jamais été censée être divisée au point de le faire d'elle-même, elle qui réside en tout-un-chacun ; en tant qu'entité.
Si nous étions tous humains, nous n'aurions même pas à nous côtoyer, à nous connaître, nous serions "sain" de nous-même et sans l'aide des autres, qu'on recherche de nos jours.